Y a t’il des ouvrages à lire pour améliorer son trading?

Oui, mais vous les trouverez rarement au rayon de la Fnac !

Allez plutôt chercher sur Amazon, ci dessous une photo provenant de ma bibliothèque personnelle qui peut donner des idées!

Sachez notamment que la série des Markets Wizards de Schwager est indispensable!

Bonne lecture!

CAC à 6123 en 2020, au dessus en 2021?!

Aujourd’hui, le 18 février 2021 soit une année après le début de la crise COVID, beaucoup d’indices actions ont récupéré toute la baisse et même sont allés beaucoup plus haut, comme le S&P 500, le Nasdaq, le Nikkei. et même le Dax

Seuls les indices européens de l’Europe du Sud sont en retard : l’IBEX (8300, 15% plus bas), le MIB (23300; 8% plus bas) mais également le CAC (5800, 5% plus bas). Est ce que ces indices peuvent dépasser leurs anciens plus hauts de 2020? Rien n’est moins sûr.

En effet, la situation des sociétés américaines n’est pas comparable aux sociétés européennes. La crise les a-t’elle enrichie ? Bien évidemment, il n’ y a pas eu de volonté politique pour bloquer l’hégémonie des GAFAM. Les bénéfices ont continué de croître inexorablement. En Europe, la vieille économie (banque, aviation, automobile, luxe) domine les indices. Leur situation s’est elle améliorée? Non, bien au contraire.

Il est donc probable que l’Ibex, le Mib et le CAC s’attaquent à un plafond de verre qui risque de ne pas céder. Désormais, chaque hausse supplémentaire doit être pesée, réfléchie ? Est-il intéressant d’acheter pour viser 15% pour l’Ibex ? 0u seulement 5% sur le CAC ? La réponse est : peut-être mais avec des protections très resserrées pour ne pas risquer d’acheter au plus haut et de connaître une violente baisse… Un peu comme il y a un an finalement…

Séminaire Lynx Price Action

En partenariat avec Lynx, je vais présenter les bases du Price Action le 4 février 2021.

Que vous soyiez un expert ou non de l’Analyse Technique, bien comprendre les interactions entre les bougies vous permettra de bien positionner vos point d’entrées et de sorties.

Pour en savoir plus :

L’étude du Price Action pour améliorer ses timings d’entrée et de sortie (lynxbroker.fr)

Chercher le maillon faible

Au moment où j’écris ces lignes (17 décembre 2020), le S&P500, le Nasdaq et le Bitcoin viennent de faire des nouveaux plus hauts historiques. Le Dax lui n’est plus qu’à 1%. Ca ne peut que monter ! Le rally de fin d’année semble inéluctable.

Las, l’histoire, notamment boursière, nous montre que souvent les choses ne se passent pas totalement comme prévu. Pourquoi ?

Parce qu’on se focalise sur ce qui marche (ici les indices américains), et on généralise au reste. Si tout va bien aux US, relativement bien en Allemagne, c’est un signal pour la planète entière. Or, les économies sont interconnectées. Le prouve l’impact de la crise Covid de mars 2020 : tout allait bien et pourtant les indices ont perdu entre 30 et 40% en quelques semaines.

On cherchera donc à trouver (s’il existe) un maillon faible, économiquement et boursièrement. En effet, si on n’observe que ce qui fonctionne, on aura un biais trop positif, on verra le verre complètement plein alors qu’il est peut être déjà à moitié plein voire à moitié vide!

Fort de cette logique, en cette fin d’année, on pourra donc suivre attentivement un indice en retard comme l’IBEX, qui est à plus de 15% de ses plus hauts de mars 2020 (le CAC est à 10% par exemple), d’autant que l’Espagne a été durement touché par la crise sanitaire.

On pourra également suivre des indices sectoriels en retard tels que les banques.

Il faut se rappeler qu’en 2007, alors que tout le monde sortait le champagne car les indices faisaient de nouveaux plus hauts historiques, des petits malins avaient repéré la fragilité du système hypothécaire américain.

Toujours chercher le maillon faible!!

Perspectives 2021

Le 25 novembre 2020, l’Association Française des Analystes TEchniques a organisé sa grande manifestation perspectives.

Voici mon point de vue pour l’année à venir sur le SP500, le CAC, l’EURUSD, la Chine et le Bitcoin. La vidéo dure 30 minutes, mais l’ensemble de la manifestation (3h!) est très intéressante, notamment Michel Didier de Rexecode qui donne sa vision d’économiste. Bon visionnage!

Le PRICE ACTION ?… C’est quoi ?

L’émergence des logiciels d’Analyse Technique de plus en plus puissants a permis à la grande majorité d’avoir des graphiques sophistiqués, en temps réel et avec une multitude d’indicateurs mathématiques / statistiques.

Problème : cette facilité d’accès se fait au détriment du dur apprentissage des bases. Ainsi, l’apprenti trader ou chartiste va commencer à utiliser des graphs Ichimoku ou 10 indicateurs sans même comprendre la logique intrinsèque derrière.

Encore pire : les apprentis traders / chartistes ne comprennent même pas les bougies japonaises, et les bases du Price Action ! En gros, c’est comme si vous preniez le volant d’une voiture sans avoir appris ni le code, ni la conduite ! Ca peut passer sur une route de campagne, mais çà va être plus compliqué sur une autoroute !

Le Price Action permet de comprendre les mécanismes des bougies qui se succèdent une par une :

  • Les bougies sont la base pour le Price Action : Une bougie seule n’est pas suffisante, même s’il faut apprendre à la reconnaître immédiatement.
  • L’interaction entre chaque bougie donne des informations importantes pour positionner ses entrées et sorties.
  • L’interaction entre bougies et supports / résistances  indique la dynamique haussière / baissière / range

Donc le Price Action, c’est simplement comprendre les interactions des bougies entre elles, afin d’être en rythme et non en retard ou en anticipation. Cela peut s’apprendre après quelques milliers d’heures d’observation de graph en temps réel, ou plus rapidement avec un bon coaching.

En novembre décembre, en collaboration avec Pascal Trichet, nous vous proposons d’apprendre en 3h toutes les bases du Price Action, et ce pour 153 EUR. Places limitées !

Nous vous le proposons à distance compte tenu du confinement. Voici les dates :

  • 1er déc   19H30
  • 9 déc     14H00
  • 17 déc   17H00

http://pascaltrichettrading.neocamino.fr/7179-inscrivez-vous-a-la-formation-price-action

Si vous pensiez connaître la logique des bougies, vous risquez d’être étonné par ce que vous allez apprendre, même après avoir passé des milliers d’heures devant vos écrans ! Vous apprendrez plus en 3h qu’en 3 ans ! A bientôt

Le Trader et le Vendeur de Montres

Comment s’améliorer et devenir un meilleur trader ? Comportez vous comme un bon vendeur de montres!

Il y a 3 types de vendeurs de montres :

  • Les débutants qui manquent d’expérience et les perdants
  • Les vendeurs de montres qui font du volume.
  • Les vendeurs de montres haut de gamme et vintage

La première catégorie ne nous intéresse pas : tout comme en trading, ce sont les amateurs ou les mauvais.

La deuxième catégorie est la plus intéressante pour la majorité des traders, notamment les scalpers, day traders, et vous devez vous en inspirer.

Le vendeur de montre qui fait du volume

C’est un vendeur dans l’âme, que çà soit une swatch ou une Rolex, il garde la même attitude. Il ne va pas déconsidérer l’acheteur de montres pas chères car il sait pertinemment qu’il vendra beaucoup moins de Rolex que de Swatch ou d’Hamilton. Son objectif c’est d’être rentable et opportuniste. Si c’est une journée où il vendra 20 Swatch, il vendra 20 Swatch, avec le même enthousiasme, sans faire de distingo selon le type de client, peu importe la météo etc. S’il n’y a aucune vente dans la journée, cela n’a pas d’impact dans son moral, il sait que tôt ou tard il se rattrapera le jour suivant, la semaine suivante…

Le point le plus important : il est régulier et flexible. Chaque client sera traité comme s’il venait acheter 2 Rolex, et non discriminé selon s’il porte un costume ou s’il vient en Bermuda! Pourquoi ? Parce que le client en costume pourra venir dans sa boutique pour le plaisir car il a déjà 2 Rolex alors que le client en Bermuda qui au départ voulait simplement une montre repartira avec une Rolex au poignet !

=> Il en est de même du vendeur de montres et du trader pro : Il fait du volume, il ne sait pas à chaque trade s’il sera gagnant, mais il optimisera au maximum chaque trade.

Le vendeur haut de gamme ou vintage

L’optique est un peu différente : le vendeur se positionne sur des pièces plus rares / plus recherchées. Il achète cher pour revendre plus cher. Il connaît parfaitement le marché et sait quelles sont les tendances fortes qui sont en place et qui vont durer. Il fait moins de volumes, mais a en revanche beaucoup moins d’échecs. Il est plus sélectif. Tout comme le vendeur qui fait du volume, il veut au final être rentable et ne s’attache pas aux pièces qu’il achète, il ne devient pas « collectionneur ».

Le vendeur haut de gamme s’appuie sur toutes ses connaissances et son expérience pour avoir un instinct naturel sur les « bonnes affaires ». Il en est de même du trader sélectif.

Quel type de trading ? Un conseil : faites du volume au départ.

Quand il débute, le Trader doit obligatoirement faire du volume, bon gré mal gré. En effet, tout comme c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en tradant qu’on devient trader. Vous devez tester vos set ups, les améliorer, les adapter selon les contextes de marché, les actifs. Vous devez observer les cycles de marchés, selon différents time frames. Et au final devenir assez confiant pour ne plus changer vos set ups et vos timeframe.

Heureusement, toutes les plate-formes permettent de tester vos stratégies et set up en « Démo ». Mais c’est une étape nécessaire et non suffisante. En effet, la Démo enlève toute la partie psychologique du Trading, soit 90% !

Tout comme le vendeur de montre qui se comporte de façon égale quelles que soient les clients en face, le trader doit prendre ses trades de façon égale, sans avoir de grandes attentes : il prendra ce qu’il y aura à prendre. Il commencera par vendre des Swatchs, et avec le temps pourra avoir quelques Rolex. Et pourquoi pas, après quelques années , pouvoir vendre des Patek Philippe vintage!

« Don’t fight the Fed » : un mythe (très) dangereux

Vous avez certainement entendu cette expression : « on ne se bat contre la Réserve Fédérale » et son corollaire : « Les banques Centrales seront toujours là ».

Ces deux expressions sont devenues de véritables mantras, ressorties par tout économiste, analyste financier, gérant de portefeuille, trader, dès que les marchés actions commencent à flancher : il faut continuer d’acheter les actions, les banques centrales ne vont pas laisser les marchés chuter.

Oui, les banques centrales ont un impact positif. Quand tout va bien. Ceux qui étaient baissiers durant le Bull Market de 2009 /2020 s’en souviennent encore. Lorsqu’il y a une (petite) inquiétude sur la santé économique ou sur une instabilité, les Banques Centrales sont intervenues pendant des années : Fed, BCE, BOE, BOJ etc. En agissant sur les taux d’intérêts. Puis en rachetant des obligations (QE), puis des actions, puis tout ou presque.

Ceux qu’oublient les investisseurs et traders, c’est que les interventions des banques centrales n’ont des effets qu’à Court Terme et surtout créent des déséquilibres qui eux sont à Long Terme.

Plus important encore : les investisseurs oublient surtout que par le passé, les Banques Centrales n’ont pu endiguer les crises, les vraies. En 2008, le moins qu’on puisse dire, c’est que Bernanke et Trichet ont intervenu massivement durant l’été 2008. Est ce que cela a empêché le plongeon ? Bien au contraire. Les marchés ont encore baissé de plus de 40% après.

Dans un passé plus proche, c’est à dire le 3 mars 2020, la Reserve Fed a pris tout le monde par surprise en abaissant de 0.5% ses taux directeurs et ce quelques jours avant l’annonce de sa politique monétaire. De façon analogue, Christine Lagarde a annoncé le 12 mars 2020 des mesures exceptionnelles pour soutenir l’économie.

En observant le graph du CAC 40, le moins que l’on puisse dire, c’est que ces 2 interventions n’ont pas eu l’effet escompté! Plus de 20% de baisse après la Fed, et 15% supplémentaire de baisse après le discours de la BCE.

Impact de l’intervention de la Fed et de la BCE en mars 2020.

Lors des périodes de crise, les interventions des Banques Centrales rajoutent de l’incertitude à l’incertitude. C’est tout sauf un signal positif et il faut s’attendre à revivre un nouveau bear market analogue à 2008.

Car les marchés actions, comme tout marché, actif, matières premières, connaissent des cycles d’expansion et de rétraction. Si les cours doivent baisser, ils baisseront. Quelques soient les interventions en face. Aucun humain et aucune organisation ne peut déstabiliser durablement l’évolution inexorable des prix.

En conclusion, pour survivre à cette crise et protéger votre capital, ne faites pas confiance aux rumeurs, news et aux interventions qui vont se multiplier. Soyez prudents car quand les investisseurs comprendront à nouveau que les Banques Centrales ne sont pas omnipotentes, la panique reviendra…

L’histoire ne se répète pas, elle rime. Mark Twain

Le « Short Ban » : une fausse bonne idée ?

Le Short Ban Européen durant la crise du Coronavirus.

Le 17 mars 2020, la France, l’Italie, l’Autriche, l’Espagne et la Grèce ont mis en place un short ban selling. Il s’agit d’une interdiction de shorter un certain nombre de titres.

L’idée au départ est d’empêcher les excès de certains spéculateurs, notamment les fameux hedge funds, d’utiliser les Ventes A Découvert, c’est à dire racheter dans le futur un titre avec l’espoir que le cours soit plus bas.

Le régulateur français, l’AMF, a mis un short ban selling sur la très grande majorité des valeurs françaises. Et cette semaine, l’AMF a décidé de prolonger d’un mois (minimum) le short selling ban afin de participer à la « stabilité des cours ».

En pratique, çà marche?

A court terme, oui. En effet, le 12 mars et le 16 mars 2020, le CAC a connu pour la première fois de son histoire deux baisses journalières de plus de 10%. Dans le marasme général, l’AMF et l’ESMA annoncent des short ban le 17 mars, ce qui a rassuré à court terme.

Mais sur du moyen terme, pas vraiment. Ainsi, durant la crise de 2008, tout comme celles des PIGS en 2011 et 2012, les short ban, notamment sur les banques n’ont pas du tout endigué la baisse dans la durée, au contraire, elles ont réduit la liquidité et amené des ventes forcées.

En outre, mettre un short ban limite généralement le retour des acheteurs. Ainsi, en mars / avril 2020, les indices américains S&P500 et Nasdaq tout comme le Dax ont bien réagi sans avoir mis en place de short ban, et ils ont nettement mieux rebondi. Et malgré le short ban, les banques françaises ont à nouveau plongé à partir du 27 mars, les ventes massives se sont multipliées pour compenser l’absence de couverture que proposaient les Ventes A Découvert ou les ETF inverse comme le BX4.

Pourquoi poursuivre le short ban est-il un mauvais signal ?

Un short ban selling doit rester temporaire. Le faire durer dans le temps, c’est donner un très mauvais signal pour les fonds de pension et les institutionnels. En gros, les acteurs et autorités considèrent que leur marché ne peut se réguler par lui-même. En conséquence, les mécanismes de couverture n’étant plus respectés, un institutionnel risquera de sortir ses positions, qui auront un réel impact sur les cours, et entraînera rapidement dans son mouvement les autres institutionnels. C’est un cercle vicieux qui pénalisera les maillons faibles, au profit des autres marchés considérés comme plus stables et plus liquides.

Il est fort probable que d’ici quelques mois, les indices ayant appliqué le short ban comme le CAC français soient malheureusement en retard comparés aux homologues américains et allemands. En effet, dans une logique internationale, pourquoi garder des belles valeurs comme Airbus, L’Oreal si on ne peut plus se couvrir? Autant les vendre directement… Pour ne malheureusement plus revenir… Quand c’est vendu, on ne revient plus, pour ne pas se dédire!

Que faire alors?

A priori, faire comme les Américains ! Mettre des mécanismes de coupure des shorts des futures lorsqu’ils atteignent -5 et -7%! Cela semble a priori plus efficace que de réduire la liquidité des titres.